Lutte contre l’influenza aviaire hautement pathogène

Mis à jour le 18/07/2023

Toute mortalité anormale d’oiseaux d’élevage ou domestiques doit être transmise sans délai à la direction départementale de la protection des populations (DDPP) au 02 32 39 83 00 / ddpp@eure.gouv.fr

La surveillance de la mortalité de l’avifaune sauvage est également renforcée et la découverte d’oiseaux sauvages morts doit faire l’objet d’une déclaration auprès de l’Office français de la biodiversité (OFB) au 02 32 52 05 08 /sd27@ofb.gouv.fr


Mise à jour 18 / 07 / 2023

https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-letat-renforce-son-soutien-budgetaire-pour-accompagner-les-eleveurs-et-le

Constatant une amélioration de l’ensemble des indicateurs relatifs à l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a pris la décision d’abaisser le niveau de risque de « modéré » à « négligeable » sur tout le territoire national (Arrêté du 7 juillet 2023) ce qui permet de lever les mesures de restriction. Néanmoins, les mesures générales de biosécurité restent de mise et les zones réglementées conservent leurs mesures de prévention renforcée, jusqu’à la levée officielle de ces zones.

La situation sanitaire s’est stabilisée dans les élevages, le nombre de foyers a connu une forte décrue en juin avec seulement quelques foyers sporadiques observées en juin. Parmi les oiseaux captifs hors élevage, la situation s’est également stabilisée, puisqu’on ne recense que deux foyers en basse-cour depuis fin mai : un premier foyer confirmé le 13 juin dans le Gers (32) et un second à la Réunion (974), confirmé le 9 juillet. En parallèle, les détections du virus au sein de la faune sauvage ont également diminué sur la même période. Entre le 1er août 2022 et le 10 juillet 2023, la France a recensé un total de 401 foyers confirmés en élevage.

L’allègement du niveau de risque entraîne les évolutions suivantes sur tout le territoire national :

  • l’obligation de mise à l’abri des oiseaux d’élevages est levée,
  • les rassemblements de volailles sont autorisés,
  • le bâchage des camions lors de transport de palmipèdes de plus de 3 jours n’est plus obligatoire,
  • toutes les restrictions liées aux activités cynégétiques sont levées.

Bien que la qualification du niveau de risque en « négligeable » permette de revenir à des mesures de biosécurité moins exigeantes que les mesures renforcées applicables lorsque le niveau de risque est « modéré » ou « élevé », il est rappelé à l’ensemble des acteurs de la filière et aux détenteurs particuliers qu’il reste nécessaire de faire preuve de vigilance et d’appliquer strictement ces mesures.

Parallèlement, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire annonce le financement de cinq mesures importantes pour compléter le dispositif d’indemnisation dont peuvent bénéficier les éleveurs au titre de la crise épizootique 2022-2023 et assurer le lancement d’une campagne de vaccination des canards conformément au calendrier annoncé sur tout le territoire métropolitain, hors Corse. L’État réaffirme ainsi son soutien aux acteurs des filières avicoles, durement touchés par la crise et engage une nouvelle étape déterminante dans la lutte contre l’influenza aviaire.

  • Réduction des densités de canards dans les 45 communes les plus densément peuplées en palmipèdes dans le Grand Ouest dans l’attente de la vaccination

Pour préparer au mieux la campagne de vaccination, et compte tenu de la résurgence de l’épidémie en mai, une stratégie de dé-densification ciblant les palmipèdes est mise en œuvre en Pays-de-la-Loire et dans les Deux-Sèvres. L’objectif est de réduire progressivement la densité de canards dans les élevages jusqu’à la mise en place de la vaccination afin de limiter le risque d’apparition d’une nouvelle vague épizootique. Cette stratégie s’effectue en deux étapes : tout d’abord l’arrêt progressif à partir du mois de juillet 2023 de la mise en place de canards non vaccinés dans 45 communes des Pays-de-la-Loire et des Deux-Sèvres, puis la mise en place uniquement de canards vaccinés à compter d’octobre 2023. La mesure s’applique également autour d’une quarantaine de sites stratégiques pour la génétique aviaire. Les pertes économiques des éleveurs concernés par les non mises en place dans le cadre de cette stratégie de dé-densification seront prises en compte.

  • Ouverture du dispositif d’avance sur l’indemnisation économique des éleveurs situés au sein des zones règlementées

Afin de soulager rapidement la trésorerie des éleveurs situés en zone réglementée impactés par la crise 2022-2023, une ouverture du dispositif d’avance sera ouvert avant le 21 juillet. Cette avance, à hauteur de 50% maximum des pertes estimées, sera payée au fil de l’eau durant l’été sans attendre la clôture du guichet fixée au plus tard au 15 septembre 2023.

  • Déploiement du dispositif d’indemnisation pour le maillon sélection-accouvage

En complément des dispositifs déjà arbitrés pour les éleveurs et les entreprises d’abattage et de transformation, le MASA réaffirme son soutien auprès des entreprises du maillon sélection-accouvage et des éleveurs de cheptels reproducteurs également affectés par cette épizootie. Sous réserve de validation par la Commission européenne, le ministère déploiera à l’automne 2023, un dispositif d’indemnisation qui couvrira 100 % des pertes d’excédent brut d’exploitation (EBE) subies au cours des mois affectés par l’épizootie d’influenza aviaire dès lors que cette perte est supérieure à 20%.

  • Revalorisation des barèmes d’indemnisation sanitaire

Le barème d’indemnisation des volailles abattues pour la crise 2022-2023 est revalorisé à partir des coûts de production du trimestre ayant concentré le plus d’abattages, soit le 4e trimestre 2022.

  • Poursuite de la préparation de la campagne vaccinale ciblée sur les canards

La préparation du déploiement de la campagne de vaccination contre l’IAHP se poursuit conformément au calendrier annoncé et franchit une nouvelle étape avec la définition du schéma vaccinal privilégié. La vaccination s’appliquera de manière obligatoire à tous les élevages commerciaux de canards (Pékin, Barbarie et mulard) sur l’ensemble du territoire métropolitain (hors Corse), pendant toute l’année.
La vaccination restera volontaire pour les élevages de canards reproducteurs dont la production (oiseaux d’un jour ou œufs à couver) est destinée au commerce national exclusivement. La vaccination des canards reproducteurs dont les produits sont destinés à l’exportation est interdite afin de ne pas bloquer certains flux commerciaux d’exportation.
Chaque élevage vacciné devra faire l’objet d’un suivi sanitaire précis, par le biais d’analyses régulières et une visite mensuelle par le vétérinaire sanitaire.
Le MASA participera du succès de la campagne de vaccination en assumant une prise en charge de 85% du coût total de ce chantier.
Pour rappel, la vaccination seule ne permettra pas d’éviter une nouvelle épizootie. Elle constitue un outil de prévention additionnel, en complément des mesures déjà mises en œuvre : le respect des mesures de biosécurité à tous les maillons de la filière ; une surveillance sanitaire garantissant une détection précoce de la maladie ; une réduction des densités en élevage pour limiter la diffusion du virus.

Mise à jour 21 / 04 / 2023

Les conditions nécessaires pour la levée de la zone de contrôle temporaire (ZCT) départementale sont réunies : aucun cas d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) n'a été détecté depuis le 07 mars 2023 dans le département.
 
 Par conséquent cette ZCT a été levée ce jour. Vous trouverez ci-joint l'arrêté préfectoral n°DDPP27-23-056 abrogeant l'arrêté n°DDPP27-23-036 déterminant la ZCT départementale.
 
 Cependant l'ensemble du département de l'Eure est toujours placé en risque élevé vis-à-vis de l'IAHP, comme l'ensemble du territoire métropolitain. Les mesures de prévention suivantes restent obligatoires pour tout détenteur de volailles ou autres oiseaux captifs :

  • claustration ou mise sous filets des basses-cours ;
  • mise à l’abri des volailles des élevages commerciaux selon des dispositions qui dépendent des espèces et des modes de production ;
  • interdiction de rassemblement d’oiseaux (exemples : concours ou expositions), sauf dérogation. En cas de vente de volailles vivantes sur le marché, l’accès est limité à un seul vendeur ;
  • surveillance clinique quotidienne dans tous les élevages (commerciaux et basses-cours) ;
  • déclaration des basses-cours en mairie.

Toute mortalité anormale d’oiseaux d’élevage ou domestiques doit être transmise sans délai à la direction départementale de la protection des populations (DDPP) au 02 32 39 83 00 / ddpp@eure.gouv.fr
La surveillance de la mortalité de l’avifaune sauvage est également renforcée et la découverte d’oiseaux sauvages morts doit faire l’objet d’une déclaration auprès de l’Office français de la biodiversité (OFB) au 02 32 52 05 08 /sd27@ofb.gouv.fr

Télécharger AP DDPP Direction départementale de la protection des populations-27-23-056 PDF - 0,77 Mb - 21/04/2023

Mise à jour du 08/04/2023

Grippe aviaire : levée des zones réglementées autour de Beuzeville.

 

 

Mise à jour du 05/04/2023

Les conditions nécessaires pour la levée de la zone de protection (ZP) autour de Beuzeville sont réunies : les visites des exploitations des volailles et les prélèvements ont été réalisés et aucun cas d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) n'a été détecté dans la zone depuis le 07 mars.
Par conséquent cette ( ZP ) a été levée ce jour. Vos communes passent en zone de surveillance.
Vous trouverez ci-joint l'arrêté préfectoral n°DDPP27-23-049 modifiant l'arrêté DDPP27-23-034 déterminant une zone réglementée suite à une déclaration d'infection d'influenza aviaire hautement pathogène sur la commune de Beuzeville.

L'arrêté préfectoral, la carte, et le flyer relatif à la situation actuelle :

 

 

Mise à jour du 09/03/2023

Un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène a été confirmé le 07 mars 2023 dans un élevage de volailles sur la commune de Beuzeville.
Pour éviter tout risque de diffusion du virus à d’autres élevages, le préfet de l’Eure a pris un arrêté définissant des zones réglementées de protection (3 km autour du foyer) et de surveillance (entre 3 et 10km autour du foyer) ainsi qu'une zone réglementée supplémentaire autour de ces deux zones (entre 10 et 20km autour du foyer).
Par ailleurs, compte-tenu de la situation épidémiologique de l'influenza aviaire hautement pathogène dans la faune sauvage, une Zone de contrôle temporaire (ZCT) est mise en place sur l'ensemble du département, en remplacement des quatre ZCT préexistantes qui couvraient 418 communes sur les 585 de l'Eure.

L'arrêté préfectoral, la carte, et le communiqué de presse relatif à la situation actuelle :

Mise à jour au 21/02/2023 :

Un cas d'IAHP a été détecté sur des cadavres de mouettes rieuses retrouvés à Bouafles.
 
Une zone de contrôle temporaire (ZCT) a été mise en place sur un rayon de 20 km autour de ce cas mais également, de façon préventive, autour de la commune de Poses compte tenu de la détection de plusieurs cadavres de mouettes rieuses sur la base de loisirs de Léry-Poses.
 
128 communes de l'Eure sont concernées par cette ZCT.

 


Mise à jour au 07/02/2023 :

Une mortalité significative de mouettes rieuses a été constatée sur les communes de Brionne et de St-Philbert-sur-Risle. Les résultats d'analyses du laboratoire national de référence ont mis en évidence la présence du virus de l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) sur les cadavres de mouettes prélevés à la base de loisir de  Brionne.

Une zone de contrôle temporaire (ZCT) est mise en place sur un rayon de 20 km autour de Brionne mais également, de façon préventive autour de la commune de St-Philbert-sur-Risle compte tenu de la détection de plusieurs cadavres de mouettes rieuses autour d'un étang. Au total, 208 communes de l'Eure sont concernées.

Télécharger DDPP Direction départementale de la protection des populations-27-23-018 PDF - 4,11 Mb - 08/02/2023

Du fait du niveau de risque élevé d’influenza aviaire hautement pathogène sur l’ensemble du territoire national, les mesures de protection sanitaires à mettre en place, en tout lieu, par tout propriétaire ou détenteur de volailles ou d’oiseaux captifs, sont les suivantes :

  • procéder à la mise à l'abri des animaux détenus ou à leur isolement par des filets, de tout contact avec des oiseaux sauvages ;
  • abreuver et nourrir les oiseaux et volailles, strictement à l’intérieur des bâtiments, quelle que soit la nourriture ;
  • interdire tout accès aux points d’eau, sauf s’ils sont intégralement sous filet ;
  • utiliser des chaussures et vêtements dédiés pour accéder à la partie de l’exploitation où les volailles sont détenues ;
  • surveiller quotidiennement les oiseaux et, le cas échéant, signaler sans délai à un vétérinaire tout comportement anormal ou tout signe de maladie de ces derniers.

Le préfet de l’Eure appelle à la vigilance de tous les acteurs, notamment les éleveurs, les détenteurs d’oiseaux (basse-cour, élevages…) et les vétérinaires afin de tout mettre en œuvre pour limiter la propagation de ce virus. Cela passe en particulier par une application sans faille des mesures de biosécurité.

Pour de plus amples informations sur ces mesures, vous pouvez utilement vous référer au site : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateurs-professionnels-et-les-particuliers

D’une manière générale, et afin de limiter la diffusion du virus, qui peut avoir d’importantes conséquences économiques, il est rappelé à l’ensemble des professionnels de la filière volaille et aux particuliers de respecter strictement les mesures de biosécurité (notamment la mise à l’abri), sur l’ensemble du département et de rester extrêmement vigilants.

Pour rappel, la consommation de viande, de foie gras et d'œufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – ne présente aucun risque pour l’Homme.