Julien Denormandie auprès des éleveurs et producteurs de l'Eure

Le vendredi 20 novembre, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation était dans l’Eure auprès des éleveurs et producteurs de produits locaux, acteurs essentiels de la chaîne alimentaire en cette période de confinement.

Julien Denormandie s'est rendu dans une chèvrerie, à Le Plessis-Hébert. Après une présentation des activités de l'exploitation et un moment d'échanges, notamment sur la mise en place de la vente à la ferme, le développement des circuits courts et la promotion des produits frais et locaux, le déplacement s'est terminé par une visite de l'exploitation.

À l'issue de la visite, le ministre a de nouveau exprimé son soutien aux acteurs de la chaîne alimentaire en déclarant : « Comme la famille Buisson au Plessis-Hébert, dans l’Eure, ils sont des milliers à nous fournir chaque jour des produits frais, locaux et de qualité ».

Les circuits courts, un levier important pour s’approvisionner en produits frais

Avec des mesures d’hygiène renforcées et un peu d’inventivité, les agriculteurs et les structures des circuits courts continuent d’approvisionner leurs clients habituels, mais captent aussi de nouveaux consommateurs limités dans leurs déplacements. Un choix gagnant-gagnant qui permet de manger des produits de saison tout en soutenant les producteurs de nos territoires.

En respectant les gestes barrières, il est toujours possible d’aller faire ses achats directement chez un agriculteur, dans les magasins de producteurs ou via une structure d'approvisionnement local.

En France en 2016, on dénombrait 106 018 exploitations en circuits courts. Depuis la mi-mars, de plus en plus de consommateurs se tournent vers ce type de commercialisation, qu’ils jugent plus sûr. La Ruche qui dit oui, Bienvenue à la ferme, ou les AMAP (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne), spécialisées dans la distribution de paniers de producteurs sans intermédiaire, ont vu la demande croître et de nouveaux fournisseurs et acheteurs apparaître.

Chaque structure s’organise pour limiter au maximum les manipulations et les échanges : les consommateurs sont invités à venir par créneau horaire ou à rassembler les commandes avec leurs voisins pour concentrer la livraison sur une seule personne ; certains producteurs récupèrent les productions de leurs confrères pour proposer directement sur leur exploitation une gamme complète au consommateur.

Les producteurs locaux à la carte

La multiplication des cartes interactives témoigne de la diversité des offres alimentaires locales sur l’ensemble du territoire et de l’importance de maintenir ces filières de proximité. Elles font office d’annuaire des producteurs, de points de vente et d’outils pour passer commande et payer en ligne.

Tous ces outils sont aussi des débouchés pour les producteurs qui vendaient principalement leurs productions aux restaurateurs et aux cantines.

Les applications mobiles pour faciliter l’approvisionnement de proximité

Pour aider les commerces alimentaires, mais aussi les restaurateurs, à vendre localement, des applications numériques de livraison proposent gratuitement leurs services. Epicery permet de commander en ligne chez son commerçant de quartier et d’être livré à domicile ou de récupérer ses denrées en Click & Collect dans un magasin de proximité.

D’autres applications favorisent la livraison de proximité, comme Moncommerçantchezmoi, Teekers, Petitscommerces, Kuupanda et même La Poste avec « Ma ville, mon shopping ».

Les livraisons de repas à domicile sont encadrées par un guide des précautions sanitaires élaboré par le Gouvernement. Des gestes simples permettent d’éviter tout contact entre le restaurateur, le livreur et le client lors de la distribution.