Boucles de la Seine amont, d’Amfreville à Gaillon

Une première proposition de site a été transmise à Bruxelles en 1998 pour préserver les pelouses sèches des coteaux calcaires, puis le site a été étendu en 2004 et 2007 pour protéger les dernières pelouses des terrasses naturelles de la vallée de la Seine. Il a été désigné zone spéciale de conservation par arrêté ministériel du 23 juin 2014. Le site s’étend sur 2 102 hectares. Les pelouses sèches, végétations sur sols rocailleux et éboulis calcaires, de grand intérêt biologique, représentent une superficie de 567 hectares.

Vue panoramique © DR

Plus d’une vingtaine d’ habitats d’intérêt communautaire ont été recensés sur le site, riche également d’ espèces animales et végétales d’intérêt communautaire.

Un  inventaire des chiroptères a été réalisé en 2014 sur le site.

Le caractère abrupt et la nature crayeuse des coteaux favorisent la présence de pelouses sèches à orchidées et de hêtraies à houx, jacinthes et lauréoles. C’est sur les éboulis de ces falaises crayeuses que pousse la violette de Rouen (Viola hispida) et sur les pelouses sèches que se développe la biscutelle de Neustrie (Biscutella neustriaca), espèces endémiques de la vallée de la Seine, c’est-à-dire qu’on ne les trouve nulle part ailleurs dans le monde. Elles sont par ailleurs protégées au niveau national et européen.

Pelouse sèche sur coteau calcaire © DR

Les terrasses alluviales, localisées à l’intérieur des méandres de la Seine, présentent une mosaïque de pelouses uniques au nord de la France, qui se développent sur des sols pauvres en nutriment. Sur ces pelouses nichent, à même le sol, des oiseaux rares et menacés comme l’œdicnème criard ou le petit gravelot. Ces pelouses constituent des terrains de chasse pour les chauves-souris, dont les populations sont aujourd’hui en déclin, et dont certaines hivernent dans les cavités des coteaux voisins. On y croise des amphibiens comme la grenouille agile, le crapaud calamite et le triton crêté. Les 66 hectares de pelouses sur terrasses doivent donc être préservées du fait de leur rareté et de leur intérêt écologique.

29 communes ont une partie de leur territoire dans le site. Le régime de propriété des parcelles en Natura 2000 est essentiellement privé.

La pression urbaine, industrielle et touristique et une agriculture en déclin sont autant de menaces qui pèsent sur le site.

Les objectifs de gestion pour préserver coteaux et terrasses figurent dans le document d’objectifs  approuvé en septembre 2012.

Des premières actions ont été mises en œuvre par le biais de contrats.

La communauté d’agglomération Seine-Eure a été désignée structure porteuse pour le suivi et la mise en œuvre du document d’objectifs.

Document d'objectifs :

Le comité de pilotage rassemble de nombreux partenaires qui ont été associés à la rédaction du DOCOB et qui sont associés à sa mise en œuvre.

Fiche d'identité du site

Liens utiles

Mise à jour des données : juin 2014