"1940 : entrer en Résistance"

Sept établissements scolaires, soit 188 élèves, ont participé à l’édition 2021 du Concours National de la Résistance et de la Déportation. Les élèves ont réalisé des travaux du plus grand intérêt qui sont, pour certains, transmis au jury national. Ils ont été récompensés par Monsieur le Préfet lors d’une cérémonie de remise des prix, qui a eu lieu le 30 juin à la résidence préfectorale. Retour sur l’historique d’un concours plus que soixantenaire.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les Résistants et les déportés ont manifesté la volonté de témoigner dans les établissements scolaires, avec le soutien des professeurs d’histoire-géographie. L’idée d’un concours s’est peu à peu imposée. Résistants et déportés pensaient qu’une épreuve récompensée par un prix aiguiserait plus l’intérêt des élèves.

Le principe du concours est adopté en 1958 par le congrès de la confédération nationale des Combattants Volontaires de la Résistance à Lyon. Il devient officiel en 1961. Le sujet portera alternativement sur le thème de la Résistance et de la Déportation.

A partir de 1979, les candidats peuvent choisir entre une épreuve individuelle et un mémoire collectif.

Aujourd'hui, ce concours, vecteur essentiel des valeurs citoyennes, reste l’un des premiers concours scolaires, avec plus de 35 000 candidats.

Son organisation au niveau départemental est le fruit d’une collaboration entre :

  • des associations d’anciens résistants et déportés, qui acceptent notamment de témoigner dans les établissements scolaires afin de préparer les élèves au concours ;
  • la direction des services départementaux de l’éducation nationale de l’Eure et l'implication de nombreux professeurs ;
  • le service départemental de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).

Le thème du concours national cette année est : « 1940. Entrer en résistance. Comprendre, refuser, résister »