Un agent de la préfecture de l’Eure en mission à Nouméa

Le 4 octobre dernier s'est tenu le 2ème référendum sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie. Les électeurs devaient se prononcer par oui ou par non sur la question suivante: "voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante".

Afin de garantir la régularité et la sincérité du scrutin, une commission de contrôle composée de 5 hauts magistrats a été constituée. Cette commission s'est adjointe 250 délégués dont 235 venus de métropole ; parmi eux une représentante de la préfecture de l'Eure, Emmanuelle Berthon, en poste à la direction des élections, de la légalité et de l'environnement.

Leur mission consiste à veiller à la régularité de la composition des bureaux de vote, aux opérations de vote, de dépouillement et de dénombrement des suffrages. Sans toutefois se substituer aux membres du bureau, ils pouvaient intervenir à titre de conseil auprès du président du bureau de vote et faire remonter à la commission de contrôle toute irrégularité pouvant altérer la sincérité du scrutin. Afin de garantir aux électeurs le libre exercice de leur droit, les délégués étaient également en charge de demander à la commission de contrôle, via une application dédiée, la rectification et l'inscription des électeurs ne figurant pas sur la liste électorale spéciale pour la consultation (LESC), à la suite d'une erreur de l'administration. 138 électeurs ont ainsi pu être inscrits le jour même du scrutin et être en mesure de voter.

Avec une participation de plus de 85%, soit 4,5 points de plus qu'en 2018, la consultation a vu le non l'emporter avec 53,3 % des voix.

A noter que ces délégués ont effectué, à leur arrivée sur le territoire, une quatorzaine de confinement en hôtel avant de pouvoir circuler, afin d’assurer la sécurité sanitaire du territoire.