Biodiversité

La biodiversité dans l’Eure

La richesse de la biodiversité du département est liée à plusieurs types de milieux naturels :

  •  Les rivières : elles structurent le paysage du département, Seine, Eure, Epte, Corbie, Calonne, Risle, Guiel, Charentonne, autant de cours d’eau riches en habitats aquatiques, herbiers à renoncules, espèces rares comme certaines libellules ou l’écrevisse à pieds blancs et dont les berges recouvertes d’alluvions permettent le développement de forêts alluviales ;
  •  Les milieux humides : mares, étangs, tourbières, prés et prairies humides régulièrement inondées, sont des milieux particulièrement favorables à des plantes rares et aux animaux (lieux de reproduction, d’abri et de nourrissage). En absorbant l’eau, les zones humides sont un rempart contre les inondations, elles purifient l’eau en jouant un rôle de filtre ;
  •  Les coteaux calcaires : les versants abrupts des vallées (vallée d’Eure, vallée de la Seine, vallée d’Epte), taillés dans la craie, offrent des paysages majestueux. Les pelouses qui poussent sur ces coteaux peu fertiles et sur les éboulis sont des milieux naturels menacés de disparition du fait de l’abandon du pâturage et de l’envahissement par les ronces. Ce sont sur ces pelouses que poussent des plantes rares comme les orchidées ;
  •  Les forêts : la forêt normande, majoritairement composée de feuillus, s’étend sur 21 % du département. Les forêts de production, chêne et hêtre, représentent presque la totalité des forêts euroises. Les habitats d’intérêt communautaire sont les hêtraies-chênaies à houx et à jacinthes des bois ;
  •  Les grottes à chauves-souris : le paysage modelé dans la roche et de vastes carrières souterraines (extraction de marne, de craie, de gravier...) favorisent la présence de ces mammifères volants. Ils sont pourtant menacés de disparition du fait de la perte des sites d’hivernage et de reproduction, des dérangements, de l’usage des pesticides et de produits toxiques et de la transformation des habitats naturels (remembrement agricole, pollution de l’eau...) qui amoindrit les ressources en nourriture ;
  •  Les terrasses : dans la vallée de la Seine, ces terrasses d’alluvions anciennes accueillent de nombreux oiseaux migrateurs, surtout en période hivernale, dont le très rare œdicnème criard, un petit échassier à l’iris jaune et aux longues pattes jaunes.]]"

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