Espèces animales d’intérêt communautaire de la Vallée de l’Epte

Espèces animales d’intérêt communautaire

10 espèces sont inscrites à l’annexe II de la directive (espèce dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de conservation).

> L’Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) (code 1044) : cette libellule bleue et noire est aujourd’hui en nette régression. Elle est inscrite à l’annexe II de la directive « Habitats, faune, flore », à l’annexe I de la convention de Berne (espèce très menacée et strictement protégée) et est protégée en France (destruction, capture et vente, mort ou vivant, interdits). La libellule fréquente les rivières et ruisseaux ensoleillés, à faible courant et aux eaux claires. Les œufs sont déposés dans les tiges des végétaux tendres et les larves se développent dans l’eau. La phase larvaire dure de un à deux ans. La métamorphose des adultes a lieu en mai. Les adultes trouvent leur nourriture dans les prairies aux alentours des rivières et ne s’écartent guère de leur site de reproduction.

Agrion de Mercure © P. Flambard

> Le Lucane cerf-volant (Lucanus cervus) (code 1083) : est le plus gros coléoptère d’Europe, les mâles peuvent mesurer jusqu’à 8,5 cm. Il dépose ses œufs dans de vieilles souches ou des arbres feuillus dépérissants et les larves consomment le bois mort.

Lucane cerf-volant © P. Flambard

> Une espèce de papillon : l’Ecaille chinée (Euplagia quadripunctaria) (code 1078) : espèce prioritaire qui vole de juin à août.

Écaille chinée © CENHN

> Cinq espèces de chauves-souris :

> Deux espèces de poissons :

  • le Chabot (Cottus gobio) (code 1163) : Le chabot est un petit poisson de 10 à 15 cm qui aime les fonds rocailleux où l’eau est vive. Il est très sensible à la qualité des eaux et accompagne souvent les truites.
  • la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) (code 1096). La lamproie de Planer, dont la taille ne dépasse pas 20 cm, a une forme d’anguille et vit exclusivement en eau douce. Cette espèce est très sensible à la pollution des sédiments dont se nourrissent les larves et aux ouvrages sur les cours d’eau qui l’empêchent d’accéder aux zones de frayères.

Par ailleurs, près d’une centaine d’espèces végétales patrimoniales (considérées comme rares ou menacées ou protégées à l’échelle régionale) ont été répertoriées sur le site.